L’immeuble situé au 5 rue Payenne, est chargé d’histoire. Etant à l’origine la maison de l’architecte François Mansart (grand-oncle de Jules Hardouin-Mansart, architectes des invalides).
La maison fut détruite puis reconstruite et surélevée en 1842-44, avant qu’un groupe positiviste y achète en 1903 un appartement pour en faire une « Chapelle de l’Humanité ».
L’immeuble est inscrit partiellement au titre des monuments historiques depuis le 19 février 1982. La protection comprend les façades et les toitures sur rue et sur cour, les caves, la cage d’escalier à partir du troisième niveau, la colonne dorique en bois au rez-de-chaussée et la Chapelle de l’Humanité au premier étage.
L’appartement concerné par les travaux de restauration se situe au 2ème étage, juste au-dessus de la Chapelle. Les menuiseries bois semblent dater du milieu du XIXe siècle, et présentent des signes de faiblesse (bois fissuré), en plus du simple vitrage qui compose les carreaux.
Compte-tenu de l’importance de l’édifice et de son rôle de témoin dans l’histoire de l’architecture, l’objectif est d’améliorer les performances thermiques et tout en conservant les dispositions anciennes.
Il est donc prévu de réaliser le remplacement à l’identique des menuiseries (bois et pvc) par des menuiseries bois.